http://cpamalthee.blogspot.fr/2014/11/semaine-12-lundi-17-novembre.html
Lecture DELILE :lecture individuelle: les 3/4 de la classe, chacun selon son avancement.
A ce jour, celui-ci s'échelonne selon les élèves de la page 23 à la page 53.
L'avancement théorique moyen se situe à la page 27: "t" de "Tortue et "Téo".
C'est à dire qu'à ce stade, cela permettra d'aller au bout du livre Delile d'ici à la fin de l'année.
Aussi, si on se trouve avant cette page, il est bon de donner un petit
coup de collier pour rattraper le "train", mais jamais au détriment
de la qualité du déchiffrage.
Pour tous les autres, il suffit de
continuer vaillamment sur la lancée. Plus on lit, plus cela devient
simple, car l'effort à fournir est moindre.
En revanche, si on ne pratique pas assez, les lettres ne peuvent devenir
suffisamment familières et on ne peut s'appuyer sur ce qui est bien
connu pour faciliter l'apprentissage des nouvelles lettres.
Exemple: si je connais bien 10 lettres, en apprendre une 11ème ne sera
qu'un petit effort et les 10 premières m'aideront en plus, à assimiler
la 11ème.
En revanche, si sur les 10 lettres déjà étudiées, 5 restent fragiles en
déchiffrage, la 11ème viendra se rajouter à l'ensemble, ce qui fera 6
lettres mal maîtrisées, c'est donc plus de la moitié des signes qui
restera difficile à déchiffrer parce que leur familiarité est
insuffisante. Cela représente donc un effort considérable à faire pour tous
les mots. C'est donc fatigant et peu motivant, voire décourageant. Car
bien souvent, s'ajoute à cela la lenteur du déchiffrage qui rend difficile la
compréhension de ce qui est lu.
Conclusion:
Dans le 1er cas, on constate que seulement 1 lettres sur les 11 est
nouvelle, cela revient à dire que l'effort à fournir en attention, en
apprentissage est dérisoire. Cela devient donc plaisant de découvrir de nouvelles lettres, donc aussi bien souvent
motivant.
Ainsi, plus on avance dans l'apprentissage, plus cela devient "simple".
Dans le 2ème cas, plus on avance, plus les difficultés s'accumulent tant
qu'on ne prend pas le temps d'éliminer les fragilités. C'est la raison
pour laquelle j'explique en début d'année que ce qui fait la différence
en fin d'année entre un bon lecteur et un lecteur en difficulté, c'est
souvent le temps consacré à se familiariser avec les lettres, donc le
temps passé à lire.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est jamais trop
tard, il faut juste se donner les moyens (persévérance, courage,
encouragements de l'entourage).
Une autre condition qui facilite l'apprentissage de la lecture, c'est
qu'on lit pour comprendre, aussi, il est indispensable de toujours
prendre le temps de vérifier qu'on a compris ce qu'on a lu. C'est ce qui
correspond au travail d'évocation:
Si je lis:
Une jolie péniche passe sur une rivière.
Mon esprit doit m'emmener près d'une rivière où passe un bateau très
long à la coque noire. Libre à moi d'imaginer ce qui n'est pas dit: le
reste du paysage, les bruits, les couleurs, les odeurs, la saison, le
temps...etc
Si l'évocation ne se fait pas, c'est qu'on n'a pas compris ce qu'on a
lu, alors il faut relire pour prendre le temps d'évoquer, et se faire
aider le cas échéant notamment en posant des questions sur les mots
incompris.
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