L'eau s'écoule toujours du haut vers le bas. Pourtant, parfois, elle réussit à s'élever lorsqu'elle circule dans des tubes très fins : c'est la capillarité.
Nous fabriquons un rouleau avec du papier très absorbant. La base du rouleau est coloriée avec du feutre noir ; le rouleau est posé verticalement sur une coupelle remplie d'eau. En quelques secondes, l'eau grimpe le long du rouleau (par les fibres du papier) et entraîne avec elle jusqu'au sommet les pigments de l'encre. Croquis sur notre cahier d'observation.
Nous verrons prochainement quelques applications de ce phénomène.
Le phénomène de capillarité (2)
Lorsqu'on allume la bougie, la chaleur dégagée fait fondre la cire autour de la flamme. La cire, liquide, est alors absorbée par la mèche, par capillarité : la cire a tendance, en imbibant la mèche, à monter jusqu'à la flamme. Arrivée à la flamme, c'est bel et bien la cire qui brûle, et qui entretient la flamme. Mais du coup, comme de la cire est partie en fumée, au sens propre, la mèche peut en absorber davantage, et c'est ce qui alimente la flamme. Au bout d'un moment, la capillarité ne suffit pas à amener assez de cire à la flamme, et c'est la mèche qui brûle un peu, et raccourcit, pour descendre en même temps que la cire.
Croquis sur le cahier d'observations.
La cire, au moment où elle arrive dans la flamme, est portée à une haute température. Cette chaleur entraîne alors une réaction chimique avec l'oxygène de l'air, qui fait disparaître le combustible et l'oxygène, pour donner essentiellement de l'eau, et des oxydes de carbone. Et cette réaction libère de l'énergie, sous forme de lumière et de chaleur. Cette chaleur est nécessaire pour que le combustible (qui arrive par la mèche) puisse alors brûler.
Nous avons placé notre bougie allumée sur la balance de Roberval. Au bout de quelques minutes nous constatons un déséquilibre des plateaux. La bougie pèse de moins en moins puisqu'elle se transforme en chaleur.